Oppressé (E) ? Découvrez le pouvoir de l’action !

Nous l’avons tous ressentie, cette boule dans la gorge, dans la poitrine ou le ventre. Elle se manifeste sans attente et comme un invité non convié, elle s’installe et prend ses aises. A la manière négligente d’un parasite, elle se nourrit de nos peurs, de nos doutes, de l’anticipation des problèmes. Vous souhaitez déloger votre hôte ? L’action sera alors votre salut.

Lorsque nous nous sentons inquiets, anxieux, les parts archaïques de notre cerveau s’activent comme si un danger se produisait dans la réalité extérieure. Nous sommes programmés pour assurer notre survie, et ces réactions physiologiques nous indiquent que nous devons agir pour nous mettre à l’abri du danger. Ainsi, lorsqu’on se retrouve confronté à des situations déplaisantes, nous avons deux options : lutter ou fuir. Et si aucune de ces options n’est possible, et que nous nous retrouvons dans un état d’inhibition, c’est alors que s’installe le stress. Lorsque nous nous mettons en action, nous répondons aux alertes de notre cerveau et les manifestations corporelles telles que la transpiration, l’oppression, le mal au ventre s’estompent rapidement.

Voici des activités à pratiquer pour réduire l’oppression :

Lorsque nous ressentons une angoisse, nous jetons notre dévolu sur ce qui va nous faire du bien sur l’instant, comme grignoter un paquet de biscuits au chocolat, fumer une cigarette, nous plonger dans une série ou boire un verre d’alcool etc... Non seulement, ces pratiques sont délétères à longue échéance, mais improductives car elles renforcent notre niveau de stress.

L’objectif est de pratiquer des activités qui vont procurer un véritable réconfort telles que les suivantes :

-          Mettez la musique à tue-tête et dansez. La musique agit sur notre humeur et réduit le stress. Le rythme, les mouvements du corps vont apaiser les tensions.

-          Apprenez quelque chose de nouveau :  Vous avez toujours rêvé d’apprendre une nouvelle langue ? Alors, sortez vos plus beaux cahiers, l’heure est venue de vous former. L’apprentissage occupe complètement votre esprit et éloigne l’anxiété de notre cerveau.

-          Découvrez une activité manuelle (Scrapbooking, poterie, broderie, jardinage etc.). Ces distractions utiles demandent de la dextérité, elles sont distrayantes, apaisantes, thérapeutiques. Elles nous obligent à nous décentrer de nos pensées encombrantes pour être centré sur l’activité à réaliser. Elles favorisent ainsi la pleine conscience, la concentration, la réflexion.

-          En cas de grosse oppression, lancez-vous dans une activité qui mobilise tout votre corps, mais ne demande pas une réflexion très poussée : jardiner, faire le ménage, ranger le bois etc.. Le tout pendant une bonne demi-heure. Cette mise en mouvement va diminuer le taux de cortisol (l’hormone du stress) et apaiser votre mental et votre corps.

-          Les activités artistiques (coloriage, peinture, mandalas, tricot, collage etc). Aucune habileté n’est requise, l’important étant de prendre plaisir. L’art permet une distraction et détourne ainsi l’attention des ruminations. Quarante-cinq minutes de pratique suffiraient à instaurer un état d’esprit plus positif.

-          Aidez un proche. Vous avez reporter l’aide à un ami ? Alors, il est temps de relever vos manches ! Rendre service permet de mettre ses propres préoccupations et contrariétés à distance.

-          Préparez votre gâteau préféré. La pâtisserie requiert de la rigueur, de la précision. Lorsque notre esprit est pleinement attentif aux consignes de préparation, il ne l’est pas sur nos soucis. Par ailleurs, les odeurs et parfums agissent sur nos neurotransmetteurs favorisant le retour au calme.

-          Marchez en écoutant un livre audio ou un podcast afin d’occuper complètement votre esprit et votre corps.

BOITE A OUTILS SOPHRO

Fermez les yeux et demandez-vous intuitivement quel serait l’origine de cette oppression ; des souvenirs anxieux vont surgir. En visualisant ces souvenirs, baillez, étirez-vous, et caressez vos mains, vos bras d’une façon réconfortante et bienveillante, comme vous le feriez à un ami cher. Après quelques minutes, revenez doucement à l’instant présent. Vérifiez si vos ressentis sont atténués. Répétez l’opération autant de fois que nécessaire.